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Histoire de la caisse de famille

Le 21 mars 1816 à Fleurier, sept personnes descendantes par la naissance ou le mariage de Jean-Jacques I (1689-1757) signent un « Compromis d'une Association de Famille ». Ces sept personnes sont trois femmes, veuves d'un fils de deux petits-fils de Jean-Jacques I, ainsi que quatre hommes, deux petits-fils (Jacques et son frère Claude Abram) et deux arrière-petits-fils (Claude Jean-Jacques II et Frédéric Victor) de ce même Jean-Jacques.

 

Par leur signature, les parties au « Compromis » conviennent de fonder une Caisse de famille et s'engagent à y verser chacune une somme d'argent particulière dont le total se monte à « ensemble 100 louis, soit seize cent livres de Suisse l'Ecu neuf à 4 Francs », et s'engagent à répéter cette action en dix occasions supplémentaires entre 1817 et 1825. Cette somme est déposée « chez Messieurs Bovet & Cie » où elle « porte intérêt à 4% l'an ».

 

Les buts assignés par le « Compromis » à la Caisse de famille sont de

« …fournir aux besoins de ceux de nos parents qui sont dans le cas d'être assistés et notamment à ceux descendant en ligne directe de notre ayeul Jean Jacques Bovet fils de Claude mort en 1757 ».

 

Les modalités de « répartition des secours » sont peu définies, si ce n'est qu'on chargera un membre de la famille de présider à celles-ci. Les signataires conviennent également de se réunir une fois l'an « à Fleurier le jour de l'Abbaye dudit lieu ». Enfin, le « Compromis » engage ses signataires au secret concernant les conditions de l'association et appelle la bénédiction de la Providence « sur cette Institution et sur les œuvres qui en émaneront ».

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